Dominique Evellin

1808 - 1879

 

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Il naquit le 31 mai 1808 et fut baptisé le lendemain à Saint Pierre. Parrain : Dominique-François EVELLIN, miroitier, cousin germain de son père. Marraine : Marguerite GAUDET, épouse de Jacques RAIMBAUD, frère de sa mère.

 

Nous supposons que Dominique, après ses études, fit son apprentissage chez un horloger. Son frère François figure seul en 1835 dans la liste des Orfèvres-Horlogers-Bijoutiers des "Etrennes Nantaises", annuaire de l'époque; tandis que Dominique est recensé comme horloger, mais ne dispose pas de boutique. Le 2 décembre 1842 en acte sous seings privés entre Messieurs EVELLIN frères, bijoutiers et horlogers et leurs voisins nous permet de penser que les deux frères étaient associés à cette date, société de fait probablement, car nous n'avons pas trouvé d'acte constitutif. Les "Etrennes Nantaises" remplacent à partir de 1844 EVELLIN fils par EVELLIN frères, Basse Grande rue, dans leur liste de Orfèvres-Horlogers-Bijoutiers.

 

Cette association dura au moins jusqu'en 1854 et plutôt même jusqu'au partage de l'immeuble de la Basse Grande rue qui intervint entre eux le 15 janvier 1867.

 

En 1837 Dominique-Joseph épousa le 6 juillet à l'Hôtel de Ville, Michelle Elisabeth Aglaé GUIBOUT, fille de Jean-Michel GUIBOUT et de Jeanne JUBINEAU. Leur mariage religieux, le 10 juillet à minuit en l'église Saint-Donatien, fut béni par Ambroise EVELLIN qui venait d'être nommé curé de Donges. Michelle était la fille d'un simple charcutier, mais aussi la sœur de l'abbé Auguste GUIBOUT qui en 1855 fonda sur un terrain hérité de sa famille la Maison du Bon Pasteur, chemin du Coudraye, pour accueillir les prêtres retraités.

 

Michelle avait aussi un cousin germain prêtre, l'abbé Julien JUBINEAU, alors Préfet des études et professeurs de rhétorique au Petit Séminaire, qui fut plus tard Chanoine théologal, Supérieur du Petit Séminaire, et finalement Supérieur des "Missionnaires Diocésains".

 

Après leur mariage Dominique-Joseph et Michelle s'installèrent dans un petit appartement de deux pièces dans la maison voisine appartenant à Mr ALLEGRET, marchand de drap, mais dès l'année suivante, pour être plus au large après la naissance de leur premier enfant, ils déménageaient au n° 15 (plus tard numéroté 22), dans un appartement de trois pièces au 3ème étage. Puis en 1846 ils vinrent habiter avec François et sa famille le nouvel immeuble qu'ils avaient construit et rénové ensemble comme nous le verrons plus loin.

 

En 1873 il hérita avec François de la maison de La Fontaine et des terres de Mauves et de Thouaré que leur avait léguées leur cousin l'abbé Dominique-Julien EVELLIN, fils de Dominique-François, miroitier.

 

En 1875 nous le trouvons propriétaire d'une maison sise 2 chemin du Coudraye provenant sans doute du même héritage que son beau-frère, l'abbé Auguste GUIBOUT, dont nous venons de parler. Mais son domicile est toujours au 16 Basse Grande rue.

 

Il mourut dans sa demeure de la rue du Coudray le 2 juin 1879. Son épouse lui survécut trente ans, jusqu'au 24 décembre 1909.

 

 

Ces informations ont été obtenues grâce au travail
important de François EVELLIN et de son père Emile

 

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